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Exploitation des schlamms du BAMAG : Enquête publique

Publié le samedi 19 mai 2007.


Remarques de l’ADEPRA (Association de Défense de l’Environnement de Petite-Rosselle et Alentours)


Enquête publique sur la demande d’autorisation d’exploiter les schlamms des bassins du BAMAG


Suite à notre consultation du dossier de demande d’autorisation d’exploitation des schlamms du BAMAG à SIMON sud, nous avons noté plusieurs points qui nous semblent pas assez explicites ou non traités.

Nuisances :
— Nous n’avons pas trouvé d’étude sur les niveaux sonores générés par les engins d’exploitation, ni sur l’impact des vibrations de ces derniers ( proximité de deux lotissements sur Forbach et Stiring-Wendel + Lycée Camille WEISS)

— Par ailleurs, sur l’état définitif du site du BAMAG après exploitation, le dossier pèche par absence de précisions sur la qualité des terrains rendus libre pour une urbanisation.

Sécurité :

Dans la catégorie des risques présentés comme sérieux dans le dossier nous notons les risques liés à la circulation externe sur le trajet PA – CEH , ainsi que les risques incendie liés à l’utilisation d’hydrocarbures.

— La proximité du Lycée précité et des lotissements riverains posent la question des moyens de sécurité et des secours mis en place en cas d’incendie sur les engins ( hydrocarbures)—qui intervient et quel plan d’alerte ?

— Pas de système de lavage des roues des camions. Des schlamms sur la route la rende glissante donc dangereuse pour la circulation des voitures. Cette portion de route est réputée dangereuse ( plusieurs accidents de voitures pour dérapage + renversement de camions transportant des schlamms vers la centrale Emile Huchet.

— Absence de trottoirs sur cette zone ( pas de protection pour les élèves du lycée Condorcet se rendant à pied en ville)

Transport des schlamms :

— Lors de la première enquête publique pour l’extraction et le transport des schlamms de la carrière Simon, la voie ferrée permettant l’acheminement par rail existait jusqu’au carreau du puits Simon. Nous nous étions alors, clairement et logiquement, déclarés opposés au transport des schlamms par route et demandions un transport par rail. Aujourd’hui, nous notons la préoccupation de la DRIRE allant dans le même sens alors que cette voie ferrée a, depuis, été entièrement démantelée par VFLI. Les réveils tardifs ne montrent qu’une seule chose, c’est que le réveil vient toujours après le sommeil. Nous aurions souhaité que cette préoccupation prenne réalité et soit défendue lors de la première enquête publique lorsque tout été encore possible.

— Nous notons aussi que les rotations de camions vers la centrale Emile Huchet et retour, vont passer de 60 camions autorisés à 80 camions. A ceci se rajoute les rotations de camions A/R amenant les schlamms du BAMAG à la carrière SIMON pour y être mélangés. La capacité de 50.000 T de schlamms ajoutés a la capacité initiale de 2,4 million de T. de la carrière Simon augmente la durée d’exploitation d’autant ce qui explique la demande une nouvelle demande d’autorisation de transport rallongée de ce fait à 7 ans. Le payement à la rotation amène souvent des vitesses excessives. La limitation de vitesse à 30 km/h risque d’être un vœux pieux même à l’intérieur du site du Bamag qui n’a pas la configuration de la carrière Simon.